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http://www.lepoint.fr/sortir/les-nuits- ... 950_18.php
One of these sites may eventually have coverage -
http://www.corsica-isula.com/public.htm ... an%20Media
Elvis/'Canes play Patrimonio, Corsica, France , July 20 '10
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sweetest punch
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Re: Elvis/'Canes play Patrimonio, Corsica, France , July 20
fragments of songs: http://www.youtube.com/watch?v=AzBQD1KWFl4
Since you put me down, it seems i've been very gloomy. You may laugh but pretty girls look right through me.
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sweetest punch
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Re: Elvis/'Canes play Patrimonio, Corsica, France , July 20
http://www.lemonde.fr/culture/article/2 ... _3246.html
L'"effet Patrimonio", c'est, par exemple, la vamp jazzy Melody Gardot prolongeant pour le plaisir son concert du 19 juillet dans les coulisses (quelques tentes dans un jardin derrière la scène) du festival des Nuits de la guitare, avec deux surdoués brésiliens - Hamilton de Holanda et Yamandu Costa - qui avaient fait sa première partie. A 6 heures du matin, les organisateurs ont gentiment demandé à la chanteuse de retrouver les bras de Morphée, car ils avaient une nouvelle soirée à préparer.
A quoi tient cette touche de magie ? Aux niellucciu et vermentinu, cépages locaux qui composent les vins de ce village viticole, situé au pied du Cap Corse ? Au cadre naturel du théâtre de verdure où se déroule l'événement ? Entouré de vignes entre mer, maquis et montagnes, le lieu s'abrite sous les frondaisons des platanes et des eucalyptus. Invité de la première édition des Nuits de la guitare, en 1990, Babik Reinhardt, le fils de Django, avait déclaré : "Si on n'est pas inspiré par un endroit pareil, on ne le sera jamais."
Créées par le maire de Patrimonio, Guy Maestracci, et Jean-Bernard Gilormini, dentiste niçois, désormais seul directeur du festival, Les Nuits ont régulièrement connu leurs moments de grâce avec Marcel Dadi, Larry Coryell, Al Di Meola, John McLaughlin, Jeff Beck, où la rituelle Nuit des Tsiganes qui clôture chaque édition.
D'abord uniquement voué aux as de la six cordes, Patrimonio s'est ouvert à une multitude de genres et d'instrumentation, en tâchant de ne pas perdre son âme. Au programme le 20 juillet, la Canadienne Diana Krall est une pianiste et chanteuse, et le Britannique Elvis Costello, un guitariste, certes, mais plus connu comme auteur-compositeur-interprète que pour ses talents d'instrumentiste. La valeur de l'affiche tient autant aux personnalités de chacun qu'au couple formé à la ville par cette vedette du jazz et cette figure du rock.
Pour la première fois depuis leur mariage, en 2003, ils tournent en famille. "Partir en tournée est habituellement un moment difficile, puisque nous nous éloignons l'un de l'autre et de nos garçons (des jumeaux de trois ans, Dexter et Frank)", confie Costello, quelques minutes avant le spectacle de sa femme. "Cette fois, nous voyageons tous ensemble. Le plaisir est autant de nous retrouver en famille que de se nourrir des concerts de l'un et de l'autre."
Leurs univers pourraient sembler inconciliables, mais Krall a construit son répertoire en s'appropriant un spectre de chansons touchant parfois à la pop et au rock. Ancien jeune homme en colère de la new wave de la fin des années 1970, Costello n'a cessé, ces vingt dernières années, d'élargir ses prétentions à une impressionnante variété de styles, incluant le jazz, la musique contemporaine. En 2004, celui qui invita un jour le trompettiste Chet Baker sur un de ses titres avait d'ailleurs cosigné un album de son épouse, The Girl in the Other Room.
Voix étranglée
Le 8 juillet, au festival Jazz à Vienne, chacun avait donné son concert sans croiser l'autre. Même chose, il y a quelques jours à Montreux. Mais Patrimonio fait décidément de l'effet.
Plus star désormais que son mari, en terme de vente de disques et de popularité, Diana Krall a d'abord déçu, manquant de conviction vocale, sa virtuosité de pianiste éclipsée par celle de son guitariste, Anthony Wilson.
Malgré une voix qui s'étrangle longtemps avant de s'échauffer, Elvis Costello a démontré qu'on devrait se souvenir plus souvent des multiples pépites de son répertoire. Avec l'enthousiaste complicité des six musiciens qui ont donné la dominante acoustique et bluegrass de son dernier album Secret, Profane & Sugarcane, le Britannique a emballé en showman convivial au canotier blanc.
Parmi les moments forts de ce concert, deux reprises - Wide River to Cross de Buddy Miller et A Simple Twist of Fate de Bob Dylan - chantées pour la première fois en duo avec Diana Krall. Plus terrienne, sans afféterie jazz, Mme Costello a touché dans ces habits country.
Google translation:
The "Patrimonio effect" is, for instance, jazzy vamp Melody Gardot extending for the pleasure of her concert July 19 in the wings (a few tents in a garden behind the scene) Festival Nights guitar with two gifted Brazilian - and Hamilton de Holanda Yamandu Costa - who had his first game. At 6:00 in the morning, the organizers have kindly asked the singer to return to Morpheus, because they had a new party to prepare.
Why is this magic touch? For niellucciu and vermentinu, local grapes that make up the wines from this wine village, situated at the foot of Cap Corse? In the natural setting of the outdoor theater where the event takes place? Surrounded by vineyards between sea, bush and mountains, the place takes shelter under the canopy of the trees and eucalyptus trees. Guests of the first edition of Night of the guitar in 1990, Babik Reinhardt, Django's son, said: "If you are not inspired by a place like this, it never will."
Created by the Mayor of Patrimonio, Guy Maestracci, and Jean-Bernard Gilormini dentist Nice, now the sole director of the festival, Les Nuits have consistently had their moments of grace with Marcel Dadi, Larry Coryell, Al Di Meola, John McLaughlin, Jeff Beck , where the ritual closing night of Gypsies each edition.
First dedicated only to have the six strings, Patrimonio was open to a variety of genres and instrumentation, trying not to lose its soul. The program on July 20, Canadian Diana Krall is a pianist and singer, and Britain's Elvis Costello, a guitarist, certainly, but better known as a songwriter and performer for his talents as an instrumentalist. The value of the poster is as much to the personalities of each couple that formed the city that featured jazz and rock this figure.
For the first time since their marriage in 2003, they turned into family. "Going on tour is usually a difficult time as we move away from each other and our boys (twins three years, Dexter and Frank)," says Costello, minutes before the show with his wife. "This time we travel together. The pleasure is all of us together as a family to feed as concerts and one another."
Their world might seem irreconcilable, but Krall's repertoire constructed by appropriating a spectrum of related songs sometimes pop and rock. Former angry young man new wave of the late 1970s, Costello has been in the past two years to expand its claims to an impressive variety of styles, including jazz, contemporary music. In 2004, the one who one day invited the trumpeter Chet Baker on one of his titles had also co-authored an album of his wife, The Girl In The Other Room.
Voice choking
On July 8, Jazz Festival in Vienna, each gave a concert without seeing each other. Same thing, just a few days in Montreux. But Patrimonio is definitely the effect.
More star now that her husband, in terms of record sales and popularity, Diana Krall was initially disappointed, missing voice of conviction, his virtuosity as a pianist eclipsed by that of guitarist Anthony Wilson.
Despite a voice that choked long to warm up, Elvis Costello has proved that we should remember more often multiple chips repertoire. With the enthusiastic complicity of the six musicians who gave the dominant acoustic and bluegrass music of his latest album, Secret, Profane & Sugarcane, the British packed in white sailor hat at friendly showman.
Among the highlights of this concert twice - Wide River to Cross by Buddy Miller and A Simple Twist of Fate Bob Dylan - for the first time sung in duet with Diana Krall. More earth, without affectation jazz, Ms. Costello was hit country in these clothes.
L'"effet Patrimonio", c'est, par exemple, la vamp jazzy Melody Gardot prolongeant pour le plaisir son concert du 19 juillet dans les coulisses (quelques tentes dans un jardin derrière la scène) du festival des Nuits de la guitare, avec deux surdoués brésiliens - Hamilton de Holanda et Yamandu Costa - qui avaient fait sa première partie. A 6 heures du matin, les organisateurs ont gentiment demandé à la chanteuse de retrouver les bras de Morphée, car ils avaient une nouvelle soirée à préparer.
A quoi tient cette touche de magie ? Aux niellucciu et vermentinu, cépages locaux qui composent les vins de ce village viticole, situé au pied du Cap Corse ? Au cadre naturel du théâtre de verdure où se déroule l'événement ? Entouré de vignes entre mer, maquis et montagnes, le lieu s'abrite sous les frondaisons des platanes et des eucalyptus. Invité de la première édition des Nuits de la guitare, en 1990, Babik Reinhardt, le fils de Django, avait déclaré : "Si on n'est pas inspiré par un endroit pareil, on ne le sera jamais."
Créées par le maire de Patrimonio, Guy Maestracci, et Jean-Bernard Gilormini, dentiste niçois, désormais seul directeur du festival, Les Nuits ont régulièrement connu leurs moments de grâce avec Marcel Dadi, Larry Coryell, Al Di Meola, John McLaughlin, Jeff Beck, où la rituelle Nuit des Tsiganes qui clôture chaque édition.
D'abord uniquement voué aux as de la six cordes, Patrimonio s'est ouvert à une multitude de genres et d'instrumentation, en tâchant de ne pas perdre son âme. Au programme le 20 juillet, la Canadienne Diana Krall est une pianiste et chanteuse, et le Britannique Elvis Costello, un guitariste, certes, mais plus connu comme auteur-compositeur-interprète que pour ses talents d'instrumentiste. La valeur de l'affiche tient autant aux personnalités de chacun qu'au couple formé à la ville par cette vedette du jazz et cette figure du rock.
Pour la première fois depuis leur mariage, en 2003, ils tournent en famille. "Partir en tournée est habituellement un moment difficile, puisque nous nous éloignons l'un de l'autre et de nos garçons (des jumeaux de trois ans, Dexter et Frank)", confie Costello, quelques minutes avant le spectacle de sa femme. "Cette fois, nous voyageons tous ensemble. Le plaisir est autant de nous retrouver en famille que de se nourrir des concerts de l'un et de l'autre."
Leurs univers pourraient sembler inconciliables, mais Krall a construit son répertoire en s'appropriant un spectre de chansons touchant parfois à la pop et au rock. Ancien jeune homme en colère de la new wave de la fin des années 1970, Costello n'a cessé, ces vingt dernières années, d'élargir ses prétentions à une impressionnante variété de styles, incluant le jazz, la musique contemporaine. En 2004, celui qui invita un jour le trompettiste Chet Baker sur un de ses titres avait d'ailleurs cosigné un album de son épouse, The Girl in the Other Room.
Voix étranglée
Le 8 juillet, au festival Jazz à Vienne, chacun avait donné son concert sans croiser l'autre. Même chose, il y a quelques jours à Montreux. Mais Patrimonio fait décidément de l'effet.
Plus star désormais que son mari, en terme de vente de disques et de popularité, Diana Krall a d'abord déçu, manquant de conviction vocale, sa virtuosité de pianiste éclipsée par celle de son guitariste, Anthony Wilson.
Malgré une voix qui s'étrangle longtemps avant de s'échauffer, Elvis Costello a démontré qu'on devrait se souvenir plus souvent des multiples pépites de son répertoire. Avec l'enthousiaste complicité des six musiciens qui ont donné la dominante acoustique et bluegrass de son dernier album Secret, Profane & Sugarcane, le Britannique a emballé en showman convivial au canotier blanc.
Parmi les moments forts de ce concert, deux reprises - Wide River to Cross de Buddy Miller et A Simple Twist of Fate de Bob Dylan - chantées pour la première fois en duo avec Diana Krall. Plus terrienne, sans afféterie jazz, Mme Costello a touché dans ces habits country.
Google translation:
The "Patrimonio effect" is, for instance, jazzy vamp Melody Gardot extending for the pleasure of her concert July 19 in the wings (a few tents in a garden behind the scene) Festival Nights guitar with two gifted Brazilian - and Hamilton de Holanda Yamandu Costa - who had his first game. At 6:00 in the morning, the organizers have kindly asked the singer to return to Morpheus, because they had a new party to prepare.
Why is this magic touch? For niellucciu and vermentinu, local grapes that make up the wines from this wine village, situated at the foot of Cap Corse? In the natural setting of the outdoor theater where the event takes place? Surrounded by vineyards between sea, bush and mountains, the place takes shelter under the canopy of the trees and eucalyptus trees. Guests of the first edition of Night of the guitar in 1990, Babik Reinhardt, Django's son, said: "If you are not inspired by a place like this, it never will."
Created by the Mayor of Patrimonio, Guy Maestracci, and Jean-Bernard Gilormini dentist Nice, now the sole director of the festival, Les Nuits have consistently had their moments of grace with Marcel Dadi, Larry Coryell, Al Di Meola, John McLaughlin, Jeff Beck , where the ritual closing night of Gypsies each edition.
First dedicated only to have the six strings, Patrimonio was open to a variety of genres and instrumentation, trying not to lose its soul. The program on July 20, Canadian Diana Krall is a pianist and singer, and Britain's Elvis Costello, a guitarist, certainly, but better known as a songwriter and performer for his talents as an instrumentalist. The value of the poster is as much to the personalities of each couple that formed the city that featured jazz and rock this figure.
For the first time since their marriage in 2003, they turned into family. "Going on tour is usually a difficult time as we move away from each other and our boys (twins three years, Dexter and Frank)," says Costello, minutes before the show with his wife. "This time we travel together. The pleasure is all of us together as a family to feed as concerts and one another."
Their world might seem irreconcilable, but Krall's repertoire constructed by appropriating a spectrum of related songs sometimes pop and rock. Former angry young man new wave of the late 1970s, Costello has been in the past two years to expand its claims to an impressive variety of styles, including jazz, contemporary music. In 2004, the one who one day invited the trumpeter Chet Baker on one of his titles had also co-authored an album of his wife, The Girl In The Other Room.
Voice choking
On July 8, Jazz Festival in Vienna, each gave a concert without seeing each other. Same thing, just a few days in Montreux. But Patrimonio is definitely the effect.
More star now that her husband, in terms of record sales and popularity, Diana Krall was initially disappointed, missing voice of conviction, his virtuosity as a pianist eclipsed by that of guitarist Anthony Wilson.
Despite a voice that choked long to warm up, Elvis Costello has proved that we should remember more often multiple chips repertoire. With the enthusiastic complicity of the six musicians who gave the dominant acoustic and bluegrass music of his latest album, Secret, Profane & Sugarcane, the British packed in white sailor hat at friendly showman.
Among the highlights of this concert twice - Wide River to Cross by Buddy Miller and A Simple Twist of Fate Bob Dylan - for the first time sung in duet with Diana Krall. More earth, without affectation jazz, Ms. Costello was hit country in these clothes.
Since you put me down, it seems i've been very gloomy. You may laugh but pretty girls look right through me.
Re: Elvis/'Canes play Patrimonio, Corsica, France , July 20
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2min mix of Red shoes/New Amsterdam/Blame it on Caine/Mystery Train
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Re: Elvis/'Canes play Patrimonio, Corsica, France , July 20
http://www.lepoint.fr/chroniques-ete-fe ... 93_191.php
Publié le 21/07/2010 à 12:37 lepoint.fr
NUITS DE LA GUITARE DE PATRIMONIO
Diana Krall déroule son élégance glaciale
De notre envoyé spécial à Patrimonio, Sacha Reins
Tout l'été durant, Le Point.fr prend la route du jazz dans le sillage de Sacha Reins. Chaque jour, vivez un moment fort. Avant Jazz in Marciac dans le Gers (du 30 juillet au 15 août), nous faisons escale aux Nuits de la guitare de Patrimonio en Corse (jusqu'au 24 juillet) .
Un curieux micro-climat s'est abattu brutalement sur le Festival de Patrimonio mardi soir. Tout ce qui distinguait ce festival : sa décontraction, sa convivialité, son humanité, son organisation favorisant les rapports simples entre ses bénévoles, ses partenaires, les médias et les artistes dans un périmètre protégé derrière la scène (discussion chaleureuse et improvisée l'avant-veille avec un George Benson ravi), tout cela a volé en éclats. Retour à l'ère glaciaire.
L'espace derrière la scène a été sécurisé (c'est-à-dire que plus personne n'avait le droit d'y pénétrer), interdiction d'entrer sur le site du festival avec un appareil de photo, interdiction de pénétrer dans l'enceinte du festival pendant la première chanson (une première pour un site de festival), interdiction aux spectateurs installés dans la clairière de se lever pendant le spectacle, etc. En coulisse, ce n'était pas mieux. Que se passait-il donc ? Prince avait-il soudainement décidé de venir jouer en Corse ? Barbra Streisand était-elle en repérage pour l'année prochaine ? Barack Obama de passage avec Will.i.am ? Rien de tout cela. C'était tout simplement Diana Krall qui jouait sa diva.
Subtile et pudique
Venue avec son mari Elvis Costello qui partageait l'affiche avec elle (curieusement, il était programmé en seconde partie, en vedette), on s'inquiétait depuis la veille de sa réaction en apprenant la présence de Melody Gardot (qu'elle voit évidemment avec un mauvais oeil grignoter son territoire) et de l'arrivée du Steinway qu'elle emmène partout avec elle... Bref, l'ambiance n'était pas des plus chaleureuses quand elle prit possession de la scène avec son trio composé d'Anthony Wilson à la guitare, Robert Hurst à la basse et Karriem Riggins à la batterie.
Diana Krall n'est pas une expansive. Mais quand elle s'installe dans son répertoire de standards du jazz, de la pop et de la bossa-nova, place à l'élégance (certes glacée) toujours séduisante. Elle ne se met pas en danger, mais explore avec sensibilité des territoires déjà maintes fois visités par Nat King Cole, Carlos Jobim ou Frank Sinatra et en extrait de nouvelles pépites. La subtilité l'emporte sur le spectaculaire, la pudeur sur l'abattage. Elle ne cherche pas à se mettre en valeur, c'est à son public de faire l'effort de venir vers elle. Mais, une fois qu'il l'a fait, il est hautement récompensé par les merveilles qu'il découvre.
Costello ravi
Une fois le set de Diana Krall terminé, changement radical d'ambiance. "Je ne sais pas comment Elvis fait pour me supporter, avouait la diva l'année dernière à New York, je suis tellement chiante." L'espace derrière la scène est rouvert, les consignes sur l'interdiction de se lever et de photographier levées. Elvis Costello arrive, rigolard et décontracté avec ses musiciens. Il est vêtu d'un costume sombre, d'une cravate et d'un canotier. Entre Buster Keaton et les Blues Brothers. Elvis Costello aime la musique, toutes les musiques, avec une érudition confondante. Il est incollable sur le jazz, le blues, la country, le rock évidemment et même le classique et consacre chacun de ses albums à un genre différent. Le dernier Secret, Profane & Sugarcane fut enregistré à Nashville et produit par T Bone Burnett avec quelques-uns des meilleurs musiciens bluegrass et country du moment. Nommons-les puisqu'ils étaient tous là à Patrimonio (ce qui laisse encore une fois deviner un plateau plutôt coûteux) Jerry Douglas à la guitare et au dobro, Jim Lauderdale à la guitare et au chant, Dennis Crouch à la basse, Mike Compton à la mandoline, Stuart Duncan au violon et Jeff Taylor à l'accordéon.
Soutenu par cette dream team du bluegrass, Elvis Costello nous a raconté la jubilatoire histoire de la musique populaire du Sud en s'offrant des petits détours dans des classiques de la pop (You've Got to Hide your Love Away des Beatles). Une deuxième partie chaleureuse et réjouissante. Le public s'était levé et dansait. Et Costello était ravi.
Google translation -
NIGHT OF THE GUITAR PATRIMONIO
Diana Krall place icy elegance
All summer long, The Point.fr takes the road of jazz in the wake of Sacha Reins. Every day, enjoy a highlight. Before Jazz in Marciac Gers (from July 30 to August 15), we stop with the guitar Nights Patrimonio Corsica (until July 24).
A curious microclimate hit hard on the Patrimonio Festival Tuesday night. All that distinguished this festival: his relaxed, his friendliness, his humanity, his organization promoting simple relations between its volunteers, partners, media and artists in a protected area behind the stage (warm discussion and improvised avant- watches with George Benson delighted), all this was shattered. Back to the Ice Age.
The space behind the scene was secure (that is to say that nobody was allowed to enter it), prohibition to enter the festival site with a camera, allowed to enter the enclosure of the festival during the first song (a first for a site of festival), to ban spectators settled in the clearing to stand during the show, etc.. Behind the scenes, it was not better. What happened then? Prince he had suddenly decided to come play in Corsica? Barbra Streisand was tracking it for next year? Barack Obama pass with Will.i.am? None of that. Diana Krall was simply playing his diva.
Subtle and discreet
Came with her husband Elvis Costello, who shared the stage with her (oddly, it was programmed in the second part, featured), there was concern since the eve of his reaction upon hearing the presence of Melody Gardot (of course she sees with an evil eye nibble its territory) and the arrival of Steinway she carries with her everywhere ... In short, the atmosphere was not very warm when she took over the stage with his trio of Anthony Wilson on guitar, Robert Hurst on bass and Karriem Riggins on drums.
Diana Krall is not expansive. But when she moves into her repertoire of jazz standards, pop and bossa nova, up to the elegance (albeit cold) still attractive. It does not endanger, but sensitively explores areas already visited repeatedly by Nat King Cole, Carlos Jobim and Frank Sinatra and extract new nuggets. The subtlety outweighs the spectacular assault on the slaughter. She did not seek to highlight is his audience to make the effort to come to her. But once he did, it is highly rewarded by the wonders he discovers.
Costello happy
Once the set of Diana Krall finished, radical change of atmosphere. "I do not know how Elvis to support me," confessed the diva last year in New York, I'm so boring. " The space behind the scene is reopened, the instructions on the ban is lifted up and photographed. Elvis Costello arrives, grinning and relaxed with his musicians. He is wearing a dark suit, tie and a straw hat. From Buster Keaton and the Blues Brothers. Elvis Costello loves music, all music, with an astounding erudition. It is unbeatable on jazz, blues, country, rock and even classical course and devotes all of his albums to a different kind. The Last Secret, Profane & Sugarcane was recorded in Nashville and produced by T Bone Burnett with some of the best bluegrass and country musicians of the moment. Let us call them since they were all there in Patrimonio (leaving again guess a plateau rather expensive) Jerry Douglas on guitar and dobro, Jim Lauderdale on guitar and vocals, Dennis Crouch on bass, Mike Compton mandolin, Stuart Duncan on fiddle and Jeff Taylor on accordion.
Supported by this dream team of bluegrass, Elvis Costello told us the exhilarating story of popular music in the South by offering small detours into pop classics (You've Got to Hide Your Love Away Beatles). A second part warm and cheerful. The audience got up and danced. And Costello was delighted.
Publié le 21/07/2010 à 12:37 lepoint.fr
NUITS DE LA GUITARE DE PATRIMONIO
Diana Krall déroule son élégance glaciale
De notre envoyé spécial à Patrimonio, Sacha Reins
Tout l'été durant, Le Point.fr prend la route du jazz dans le sillage de Sacha Reins. Chaque jour, vivez un moment fort. Avant Jazz in Marciac dans le Gers (du 30 juillet au 15 août), nous faisons escale aux Nuits de la guitare de Patrimonio en Corse (jusqu'au 24 juillet) .
Un curieux micro-climat s'est abattu brutalement sur le Festival de Patrimonio mardi soir. Tout ce qui distinguait ce festival : sa décontraction, sa convivialité, son humanité, son organisation favorisant les rapports simples entre ses bénévoles, ses partenaires, les médias et les artistes dans un périmètre protégé derrière la scène (discussion chaleureuse et improvisée l'avant-veille avec un George Benson ravi), tout cela a volé en éclats. Retour à l'ère glaciaire.
L'espace derrière la scène a été sécurisé (c'est-à-dire que plus personne n'avait le droit d'y pénétrer), interdiction d'entrer sur le site du festival avec un appareil de photo, interdiction de pénétrer dans l'enceinte du festival pendant la première chanson (une première pour un site de festival), interdiction aux spectateurs installés dans la clairière de se lever pendant le spectacle, etc. En coulisse, ce n'était pas mieux. Que se passait-il donc ? Prince avait-il soudainement décidé de venir jouer en Corse ? Barbra Streisand était-elle en repérage pour l'année prochaine ? Barack Obama de passage avec Will.i.am ? Rien de tout cela. C'était tout simplement Diana Krall qui jouait sa diva.
Subtile et pudique
Venue avec son mari Elvis Costello qui partageait l'affiche avec elle (curieusement, il était programmé en seconde partie, en vedette), on s'inquiétait depuis la veille de sa réaction en apprenant la présence de Melody Gardot (qu'elle voit évidemment avec un mauvais oeil grignoter son territoire) et de l'arrivée du Steinway qu'elle emmène partout avec elle... Bref, l'ambiance n'était pas des plus chaleureuses quand elle prit possession de la scène avec son trio composé d'Anthony Wilson à la guitare, Robert Hurst à la basse et Karriem Riggins à la batterie.
Diana Krall n'est pas une expansive. Mais quand elle s'installe dans son répertoire de standards du jazz, de la pop et de la bossa-nova, place à l'élégance (certes glacée) toujours séduisante. Elle ne se met pas en danger, mais explore avec sensibilité des territoires déjà maintes fois visités par Nat King Cole, Carlos Jobim ou Frank Sinatra et en extrait de nouvelles pépites. La subtilité l'emporte sur le spectaculaire, la pudeur sur l'abattage. Elle ne cherche pas à se mettre en valeur, c'est à son public de faire l'effort de venir vers elle. Mais, une fois qu'il l'a fait, il est hautement récompensé par les merveilles qu'il découvre.
Costello ravi
Une fois le set de Diana Krall terminé, changement radical d'ambiance. "Je ne sais pas comment Elvis fait pour me supporter, avouait la diva l'année dernière à New York, je suis tellement chiante." L'espace derrière la scène est rouvert, les consignes sur l'interdiction de se lever et de photographier levées. Elvis Costello arrive, rigolard et décontracté avec ses musiciens. Il est vêtu d'un costume sombre, d'une cravate et d'un canotier. Entre Buster Keaton et les Blues Brothers. Elvis Costello aime la musique, toutes les musiques, avec une érudition confondante. Il est incollable sur le jazz, le blues, la country, le rock évidemment et même le classique et consacre chacun de ses albums à un genre différent. Le dernier Secret, Profane & Sugarcane fut enregistré à Nashville et produit par T Bone Burnett avec quelques-uns des meilleurs musiciens bluegrass et country du moment. Nommons-les puisqu'ils étaient tous là à Patrimonio (ce qui laisse encore une fois deviner un plateau plutôt coûteux) Jerry Douglas à la guitare et au dobro, Jim Lauderdale à la guitare et au chant, Dennis Crouch à la basse, Mike Compton à la mandoline, Stuart Duncan au violon et Jeff Taylor à l'accordéon.
Soutenu par cette dream team du bluegrass, Elvis Costello nous a raconté la jubilatoire histoire de la musique populaire du Sud en s'offrant des petits détours dans des classiques de la pop (You've Got to Hide your Love Away des Beatles). Une deuxième partie chaleureuse et réjouissante. Le public s'était levé et dansait. Et Costello était ravi.
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NIGHT OF THE GUITAR PATRIMONIO
Diana Krall place icy elegance
All summer long, The Point.fr takes the road of jazz in the wake of Sacha Reins. Every day, enjoy a highlight. Before Jazz in Marciac Gers (from July 30 to August 15), we stop with the guitar Nights Patrimonio Corsica (until July 24).
A curious microclimate hit hard on the Patrimonio Festival Tuesday night. All that distinguished this festival: his relaxed, his friendliness, his humanity, his organization promoting simple relations between its volunteers, partners, media and artists in a protected area behind the stage (warm discussion and improvised avant- watches with George Benson delighted), all this was shattered. Back to the Ice Age.
The space behind the scene was secure (that is to say that nobody was allowed to enter it), prohibition to enter the festival site with a camera, allowed to enter the enclosure of the festival during the first song (a first for a site of festival), to ban spectators settled in the clearing to stand during the show, etc.. Behind the scenes, it was not better. What happened then? Prince he had suddenly decided to come play in Corsica? Barbra Streisand was tracking it for next year? Barack Obama pass with Will.i.am? None of that. Diana Krall was simply playing his diva.
Subtle and discreet
Came with her husband Elvis Costello, who shared the stage with her (oddly, it was programmed in the second part, featured), there was concern since the eve of his reaction upon hearing the presence of Melody Gardot (of course she sees with an evil eye nibble its territory) and the arrival of Steinway she carries with her everywhere ... In short, the atmosphere was not very warm when she took over the stage with his trio of Anthony Wilson on guitar, Robert Hurst on bass and Karriem Riggins on drums.
Diana Krall is not expansive. But when she moves into her repertoire of jazz standards, pop and bossa nova, up to the elegance (albeit cold) still attractive. It does not endanger, but sensitively explores areas already visited repeatedly by Nat King Cole, Carlos Jobim and Frank Sinatra and extract new nuggets. The subtlety outweighs the spectacular assault on the slaughter. She did not seek to highlight is his audience to make the effort to come to her. But once he did, it is highly rewarded by the wonders he discovers.
Costello happy
Once the set of Diana Krall finished, radical change of atmosphere. "I do not know how Elvis to support me," confessed the diva last year in New York, I'm so boring. " The space behind the scene is reopened, the instructions on the ban is lifted up and photographed. Elvis Costello arrives, grinning and relaxed with his musicians. He is wearing a dark suit, tie and a straw hat. From Buster Keaton and the Blues Brothers. Elvis Costello loves music, all music, with an astounding erudition. It is unbeatable on jazz, blues, country, rock and even classical course and devotes all of his albums to a different kind. The Last Secret, Profane & Sugarcane was recorded in Nashville and produced by T Bone Burnett with some of the best bluegrass and country musicians of the moment. Let us call them since they were all there in Patrimonio (leaving again guess a plateau rather expensive) Jerry Douglas on guitar and dobro, Jim Lauderdale on guitar and vocals, Dennis Crouch on bass, Mike Compton mandolin, Stuart Duncan on fiddle and Jeff Taylor on accordion.
Supported by this dream team of bluegrass, Elvis Costello told us the exhilarating story of popular music in the South by offering small detours into pop classics (You've Got to Hide Your Love Away Beatles). A second part warm and cheerful. The audience got up and danced. And Costello was delighted.
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Re: Elvis/'Canes play Patrimonio, Corsica, France , July 20
In this interview Elvis speaks also of a duet between him and Diana. And he refers to this as his best concert in 33 years.
http://www.heraldo.es/noticias/detalle/ ... _anos.html
Elvis Costello:''Vamos a dar nueva vida a canciones con 30 años''
(...)
El hecho de tocar en un entorno lejano a la jungla de asfalto atrae enormemente a la estrella de la noche, urbanita hasta la médula... pero admirador confeso de la belleza natural. "Hace poco pude actuar con mi esposa, Diana (Krall), en un monte en Córcega, todo el pueblo asistió. Fue increíble, había gente de toda edad y condición. Fue mi mejor concierto en 33 años, la primera vez que actuábamos juntos en un concierto mío. Siento no poder repetir eso, Diana está cantando en Portugal mañana, nos reuniremos en Santiago de Compostela. Es una gozada coincidir cuatro veces con ella en un mes de nuestras respectivas giras: los niños están viajando con nosotros y siento que están reviviendo mi propia experiencia de andar por España cuando tenía unos cuatro años".
(...)
Google translation:
Elvis Costello:''We will give new life to songs with 30 years''
(...)
The fact of playing in an environment far removed from the concrete jungle greatly attracts the star of the night, urbanite to the core ... but admirer of natural beauty. "Recently I act with my wife, Diana (Krall) on a mountain in Corsica, the whole town attended. Was amazing, there were people of every age and condition. He was my best concert in 33 years, the first time we played together in one of my concerts. Sorry I can not repeat that Diana is singing in Portugal tomorrow, we will meet in Santiago de Compostela. It is a pleasure to coincide with her four times in a month of our respective tours: children are traveling with us and feel are reliving my own experience of walking in Spain when I was about four years. "
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http://www.heraldo.es/noticias/detalle/ ... _anos.html
Elvis Costello:''Vamos a dar nueva vida a canciones con 30 años''
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El hecho de tocar en un entorno lejano a la jungla de asfalto atrae enormemente a la estrella de la noche, urbanita hasta la médula... pero admirador confeso de la belleza natural. "Hace poco pude actuar con mi esposa, Diana (Krall), en un monte en Córcega, todo el pueblo asistió. Fue increíble, había gente de toda edad y condición. Fue mi mejor concierto en 33 años, la primera vez que actuábamos juntos en un concierto mío. Siento no poder repetir eso, Diana está cantando en Portugal mañana, nos reuniremos en Santiago de Compostela. Es una gozada coincidir cuatro veces con ella en un mes de nuestras respectivas giras: los niños están viajando con nosotros y siento que están reviviendo mi propia experiencia de andar por España cuando tenía unos cuatro años".
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Google translation:
Elvis Costello:''We will give new life to songs with 30 years''
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The fact of playing in an environment far removed from the concrete jungle greatly attracts the star of the night, urbanite to the core ... but admirer of natural beauty. "Recently I act with my wife, Diana (Krall) on a mountain in Corsica, the whole town attended. Was amazing, there were people of every age and condition. He was my best concert in 33 years, the first time we played together in one of my concerts. Sorry I can not repeat that Diana is singing in Portugal tomorrow, we will meet in Santiago de Compostela. It is a pleasure to coincide with her four times in a month of our respective tours: children are traveling with us and feel are reliving my own experience of walking in Spain when I was about four years. "
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Since you put me down, it seems i've been very gloomy. You may laugh but pretty girls look right through me.
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bronxapostle
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Re: Elvis/'Canes play Patrimonio, Corsica, France , July 20
did he and the mrs. actually perform TOGETHER here? it looks like according to the semi-setlist up at the wiki. do they need a shipment of pens to Europe??? can't anyone write the damn setlists from the shows???? sheesh...
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scielle
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Re: Elvis/'Canes play Patrimonio, Corsica, France , July 20
I wasn't at the show, but it's not out of the realm of possibility - Diana has been doing both Simple Twist of Fate and Wide River to Cross in her shows these past two months (as well as a killer version of Jockey Full of Bourbon - but that's not a new one, it's been part of her concert repertoire for years.)
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Jeremy Dylan
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Re: Elvis/'Canes play Patrimonio, Corsica, France , July 20
I can confirm that Krall was planned to sit in with them for at least part of the set, and I assume it happened.
Re: Elvis/'Canes play Patrimonio, Corsica, France , July 20
After seeing EC and the sugarcanes in Belgium (Cactus), I went on a three week holiday to Corsica (it was already booked before I knew EC would also go for the first time to Corsica).
It was an incredible show and quite different from the Belgian one (and I mean not only the weather conditions).
Diana Krall joined in for two songs : she sang lead vocals and played piano on Wide river to cross and she sang duet vocals on Simple twist of fate. But this wasn't for me the biggest surprise : during the second encore, EC announced "the adopted son of Corsica" to play some songs on piano : the one and only Steve Nieve !!
1. Mystery train
2. Blame it on Cain
3. Down among the wines and spirits
4. New Amsterdam / You got to hide your love away
5. Good year for the roses
6. Complicated shadows
7. (The angels wanna wear my) Red shoes
8. The delivery man
9. Jimmie standing in the rain
10. A slow drag with Josephine
11. Wide river to cross
12. Simple twist of fate
13. Friend of the devil
14. Don’t lie to me
encore
15. Sulphur to sugarcane
16. Everyday I write the book
17. Alison / The wind cries Mary
18. Happy
19. She (Elvis + Steve)
20. Leave my kitten alone
21. Shipbuilding
22. (What’s so funny ‘bout) Peace, love and understanding
After the show I spoke briefly with Jeff Taylor. He said that they had a lot of respect for the public in Bruges : staying in the pouring rain and enjoying the music. For them, this was unexpected...
filip
It was an incredible show and quite different from the Belgian one (and I mean not only the weather conditions).
Diana Krall joined in for two songs : she sang lead vocals and played piano on Wide river to cross and she sang duet vocals on Simple twist of fate. But this wasn't for me the biggest surprise : during the second encore, EC announced "the adopted son of Corsica" to play some songs on piano : the one and only Steve Nieve !!
1. Mystery train
2. Blame it on Cain
3. Down among the wines and spirits
4. New Amsterdam / You got to hide your love away
5. Good year for the roses
6. Complicated shadows
7. (The angels wanna wear my) Red shoes
8. The delivery man
9. Jimmie standing in the rain
10. A slow drag with Josephine
11. Wide river to cross
12. Simple twist of fate
13. Friend of the devil
14. Don’t lie to me
encore
15. Sulphur to sugarcane
16. Everyday I write the book
17. Alison / The wind cries Mary
18. Happy
19. She (Elvis + Steve)
20. Leave my kitten alone
21. Shipbuilding
22. (What’s so funny ‘bout) Peace, love and understanding
After the show I spoke briefly with Jeff Taylor. He said that they had a lot of respect for the public in Bruges : staying in the pouring rain and enjoying the music. For them, this was unexpected...
filip